2.4.1. Qui veille sur qui ?
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Le professeur n’est ni un agent secret ni un stratège de la guerre économique. Son établissement n’est pas non plus une entreprise à la conquête de marchés à l’international.
Si toutes ces images sont associées à la notion de veille, ce n’est pas étonnant. C’est en effet dans ces domaines que c’est tout d’abord développée la veille (cf Partie 1 « Qu’est-ce que la veille ? »). A l’école, il s’agit clairement d’adapter les méthodes et les outils de la veille pour tirer profit de cette activité née ailleurs, en mettant en avant les valeurs que défend l’école.
Comme on le voit ici, la veille est un métier spécifique.
Alors, quelle place pour l’enseignant dans un processus de cet ordre ? Simple consommateur ou contributeur à un réseau ?
Nul ne peut (sérieusement) confier tous les éléments de sa propre veille à une autre personne. Les travaux menés sur le travail collaboratif des enseignants montrent de très nettes évolutions dans ce domaine et pointent le fait que si un enseignant n’a pas participé, de près ou de loin, à la constitution de ressources, il a du mal à se les approprier. C’est un aspect à prendre en compte dans le processus de diffusion… et de veille.
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