2.1 Les enjeux pédagogiques de l’écriture collaborative
Dans cette partie, nous allons présenter un certain nombre d’outils. Nous les avons choisis parmi beaucoup d’autres pour illustrer l’éventail des fonctions de l’écriture numérique collaborative d’une part et pour leur stabilité d’autre part.
Cette présentation se fera selon un plan en 3 parties :
- Fonction centrale et services associés
- Aides à la mise en œuvre en contexte scolaire
- Exemples d’utilisation
L’objectif est de proposer à l’enseignant une méthodologie et des ressources pour s’approprier de nouvelles pratiques de l’écriture qui vont lui permettre de valoriser le processus de production des textes et des médias, la co-construction des argumentaires, des annotations et des commentaires. En effet, un des intérêts majeurs de ces outils du web est de réhabiliter la place du « brouillon » et des écrits intermédiaires ou « réflexifs » (annotations, commentaires, reprises…) dans la construction des apprentissages (pour une définition de la portée des « écrits réflexifs », lire la contribution de Micheline Cellier, formatrice en didactique des lettres à l’Espé de Montpellier).
Plutôt que d’évaluer uniquement la production finale, l’enseignant change ainsi de posture et accompagne les étapes du processus d’écriture. C’est dans cette approche réflexive de l’écriture ouverte et collaborative que les portfolios comme Padlet, les traitement de textes collaboratif de type Etherpad, les réseaux sociaux comme Pinterest et Twitter apportent une réelle « plus-value pédagogique ».
Ce modèle pédagogique basé sur le développement de compétences permet également de valider des items du B2i en fonction du parcours de l’élève avec les outils numériques. L’accent doit être mis également sur la responsabilisation de celui-ci à l’usage de ces nouveaux médias comme le modélise la matrice ci-dessous qui sera souvent citée dans les scénarios pédagogiques présentés (cliquer sur le schéma pour l’agrandir).
